Au début du XIXème siècle, l’instituteur devait être logé par la commune et son traitement annuel était de 150 francs. A cette somme versée par la commune s’ajoutaient les redevances versées par les élèves suivant leur âge et le degré de leur savoir.
Les débutants payaient 0,50 franc, ceux qui commençaient à écrire sans calculer 0,75 franc et enfin versiaent 1 franc ceux qui apprenaient à lire, écrire, calculer et chanter s’ils en avaient les dispositions.
La loi scolaire de 1833 fixa le traitement de l’instituteur à 225 francs. Les enfants continuaient à verser des indemnités :
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- 1836 : 300 francs
- 1854 : 450 francs
- 1869 : 620 francs
- 1881 : 700 francs
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Travail demandé à l’instituteur
“Il fera l’école, lit-on en 1819, sauf pour le mois d’août et 15 jours à la moisson. Il devra assister aux offices divins comme chantre et accompagner Mr le curé dans ses fonctions.”
D’après les recherches effectuées par Mr Maurice Parizot
En août 1846, une plainte, signée par 21 habitants est adressée à la préfecture. On reproche à l’instituteur Mr Devillebichot “d’aller au cabaret le dimanche, d’en sortir très tard… de se livrer à la chasse, les enfants ne font plus de progrès. Il a divisé les habitants, il intrigue contre le desservant, il chante des chansons attaquant la religion.”