Les maisons

Presque toutes les maisons sont orientées vers le soleil levant offrant ainsi pignons sur rue tout le long des rues de Tréclun et de la gare. Elles sont souvent entourées de jardins (ouches) et nombreuses sont celles qui sont éloignées de la rue.

Jadis elles étaient construites en torchis, pierre ou brique avec des toits en paille ou en chaume. Mais à partir de 1844, il est défendu de couvrir en paille.

Les maisons élémentaires où l’on voit les hommes et les animaux sous le même toit sont de plus en plus rares. Elles font place à l’habitat dispersé où la maison d’habitation est séparée des granges.

Depuis la révolution, l’habitat tend à être individuel grâce à l’extension des terrains à bâtir. On trouve de moins en moins plusieurs familles sous le même toit.

La première extension du village se fit dans la direction de l’Abreuvaille et du pâquier de la croix blanche. Il y avait dans cet endroit des marécages.

Les habitants de Champdôtre se sont longtemps tenus éloignés de la Tille. Ce n’est qu’en mai 1851 que la municipalité demande au préfet l’autorisation de vendre le pâquier de la gueulotte divisé en plusieurs parcelles.

Le premier acheteur fut le cordonnier Lambert Caffiot en 1865. Le quartier sera souvent inondé par la Tille qui ne sera domptée et canalisée qu’en 1881.